Le président de l’association, Eustache Agboton
L’association nord-ouest culture (No’O culture) a organisé une cérémonie ce 27 octobre 2022. C’est à l’occasion de son 3e anniversaire qu’elle a fait le bilan de ses activités et aussi profité présenter son programme. Cette commémoration s’est tenue au sein du Goethe institut à Ouagadougou.
L’association No’O culture est une association de journalistes, qui s’investit dans la culture. Elle a commencé avec deux bureaux, un en Afrique de l’Ouest, précisément au Burkina Faso, et l’autre en Afrique du Nord en Tunisie. Cette association intervient dans la formation, la collecte, le traitement et la diffusion de l’information. Cette soirée avait pour but de commémorer ses trois années d’existence et faire le bilan de tous les projets réalisés.
« Pendant ces 3 ans, nous avons travaillé à mettre en place un programme qui porte le nom de l’association. Nous avons mis en place un groupe de presse spécialisé en culture qui dispose aujourd’hui d’un site internet » a expliqué Eustache Agboton, président de l’association. En plus, un magazine quadrimestre (il sort tous les (04) quatre mois) de soixante-quatre (64) pages, est édité en français, anglais et arabe par l’association.
Outre la diffusion de l’information, l’association organise un concours pour valoriser les artistes quels que soient leurs domaines. Le groupe a accompagné plus d’une soixantaine de manifestations à travers le continent.
De nombreux projets en vue
L’autre volet de cette soirée a été la présentation des programmes et projets que le groupe compte réaliser. Le président de l’association a présenté quatre (04) projets lors de son allocution. « Nous avons un projet avec Goethe Institut qu’on a appelé tache d’encre. Tache d’encre est un projet qu’on va mener dans trois lycées de Ouagadougou, à savoir le lycée Bogodogo, le lycée mixte de Gounghin et le collège notre dame de Kologh-naaba » a-t-il déclaré. Selon ses explications, cinq lycéens seront pris dans chaque établissement en vue de « les amener à produire des podcasts et des capsules vidéos sur la culture ».
Le deuxième projet dénommé “proform’art” est une incubation de journalistes culturels burkinabè. A cet effet, six (06) journalistes seront choisis et accompagnés à travers des formations ; ils seront suivis et coachés par des professionnels. Le troisième projet, “Faso cultur’learn”, est un programme de formation et de renforcement de capacité destiné aux opérateurs culturels du Burkina. En dernier, le projet “No’O cultures Academy” qui sera une incubation de journalistes culturels et critiques d’arts africains. Eustache Agboton n’a pas manqué, au cours de cette soirée, de remercier le premier responsable de Goethe Institut ainsi que ses autres partenaires, pour le soutien manifesté à leur l’association.
Nefertari Ouedraogo