Les programmes qui vont constituer cette 28ème édition du Festival Panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou ont été dévoilés. C’est à travers une conférence de presse que les organisateurs ont aussi donné le thème de cette grande messe du 7e art africain : « Cinémas d’Afrique et culture et de paix ». C’était ce vendredi 13 janvier 2023 au sein du siège du FESPACO.


Le présidium de la conférence de presse– ©JA

Le comité de sélection du festival a visionné, au départ, 1200 films. Au final, ont été retenus 170 films venant de 35 pays. Les œuvres cinématographiques sont réparties dans 11 catégories à savoir le long métrage fiction, le long métrage documentaire, Burkina films, FESPACO shorts, perspectives, panorama, séries Tv, films des écoles de cinéma, animation, Sukabè et classiques. On note que les films burkinabè sont fortement représentés dans toutes les catégories.

Alex Moussa Sawadogo, DG du FESPACO, s’est dit satisfait. ©wakatsera

« Au niveau du Burkina Faso, nous avons reçu 84 films et nous avons sélectionné une trentaine. Ce qui montre que la production est forte, elle est dynamique » a indiqué Alex Moussa Sawadogo, le délégué général du FESPACO, satisfait de cet engouement. Pour la sécurité durant le festival, il rassure que des dispositions ont été prises dans ce sens. « Nous sommes fiers de savoir que nos autorités nous accompagnent justement pour la sécurisation du FESPACO, pour le bonheur de tous les professionnels et tout le public qui seront là » a-t-il affirmé.

Des innovations pour cette 28ème édition

Le délégué général du FESPACO annonce que des nouveaux pays font leurs entrées dans le festival. « Il y a aussi des films qui viennent de nouveaux pays qui ne sont pas connus au niveau du FESPACO, comme la République dominicaine qui arrive en compétition avec un film qui est très fort, et aussi l’Angola que, depuis un certain moment, nous ne l’avons pas vu en compétition. Justement, il y a des premières mondiales et ce qui était un peu rare à un certain moment au FESPACO ». En ce qui concerne la paix, le comité d’organisation s’est posé beaucoup de questionnements que pour savoir ce que le cinéma peut apporter comme contribution.

Une forte présence de la presse nationale et internationale– ©JA

Comme innovation, le festival aura un marché de cinéma pour faciliter la visibilité de ces œuvres cinématographiques qui ont besoin d’accompagnateurs. « Cette année, nous avons mis en place ce qu’on appelle “le yennega co-production”, qui est le marché de cinéma, où les réalisateurs, les producteurs et les gestionnaires de fonds dans le monde entier se rencontreront » a précisé le délégué général.

Le film d’ouverture de cette édition est intitulé “Bravo, Burkina” du Bukinabo-nigérian Oyéjdé Walé. Le rendez-vous est donc pris à partir du 25 février jusqu’au 4 mars 2023 pour la fête du 7e art sur le continent africain.

 Nefertari Ouedraogo