Les trois (3) lauréates dont les projets ont été retenus©JA


Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), à travers son projet Collaborate and innovate for Business Resilience and Inclusive Solutions (COLIBRIS), a donné l’opportunité aux jeunes filles passionnées d’entrepreneuriat, de faire connaitre leurs idées de projets. A travers une journée de présentation, trois (03) projets innovants ont été retenus à l’occasion d’une cérémonie. Ce fut ce 19 novembre 2022 au sein de l’Université Joseph Ki-Zerbo à Ouagadougou.

Au départ, elles étaient cent (100) filles à soumettre leurs candidatures. Elles ne seront que quarante (40) filles à voir leurs projets retenus après une phase d’étude. La journée du 19 novembre a été pour ces dernières, l’occasion de défendre leurs projets devant des jurés. Chacune d’elle a tenté, par les armes de la présentation et de l’argumentation, de convaincre un jury qui ne va retenir que six (06) pour la phase finale. A l’issue de cette phase, trois projets jugés plus innovants ont convaincu le jury et qui bénéficieront d’un financement.

Les candidates dans l’attente de passer pour le pitch- ©JA

Le projet intitulé JAL les jean et chemises en pagne tissé Faso Dan Fani, porté par SANOU Clotilde Lucrèce, a eu le mérite d’être classé 1er. Il s’agit d’un projet innovant portant sur la transformation locale du pagne tissé Faso Dan Fani en vêtements jeans et chemises. Sont respectivement classés 2e et 3e, le projet intitulé Recyclage de pneus en meubles, porté par SAKANDE Rachide Farida, et Beauty care porté par ZONGO Jely Lidwine.  

Selon les appréciations du jury, les projets ont été retenus sur la base de la pertinence et de l’innovation des solutions qu’ils proposent pour le développement durable du Burkina Faso.

Pitch d’une des six (06) finalistes- ©JA

C’est une compétition organisée avec l’appui de deux incubateurs : SiraLabs et Incubuo. Les projets retenus seront financés et suivis par ces derniers afin de contribuer au développement socio-économique du pays.

L’objectif de ce projet d’incubation est d’encourager la jeunesse estudiantine, et particulièrement celle féminine, à des initiatives entrepreneuriales endogènes et de renforcer leur capacité dans la conception et la mise en place d’entreprises. Il s’est déroulé sur quatre mois au profit de cette centaine de filles qui ont toutes pu développer leur potentiel entrepreneurial.

Le besoin de financement étant le premier obstacle à l’entrepreneuriat au Burkina Faso, ce projet vient comme une bouée de sauvage pour ces lauréates. 

Idrissa Siri