En marge de cette 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), se tient la 2e édition du Festival Made in Africa (MIAF). Le lancement à la cérémonie d’ouverture a été fait par le représentant du ministre en charge de la culture, Etienne Sawadogo. Elle s’est tenu le mercredi 1er mars 2023 au Foyer du renouveau.
Cette activité culturelle, entend valoriser le savoir-faire des artisans dans la Zone du Libre Echange Continentale et Africain (ZLECAF). C’est donc “tout naturel” pour le ministère en charge de la culture d’accorder de l’intérêt à cette activité.
C’est « un festival, dont la mission est de créer une fédération, une intégration en passant par le biais de la culture et des arts. » a relevé Etienne Sawadogo, avant de souligner : « Tout commence par la culture et c’est un évènement qui est transversal ».
Pour Didier Boyeme, chef de division des règles d’origine au secrétariat de la ZLECAF, cette activité est une occasion de fédérer avec la ZLECAF qui se fonde sur le développement des échanges intra africains et met un accent particulier sur l’importance des produits d’origines africaines.
« Je pense que c’est important de relever le fait qu’autant l’accord accorde de l’importance au développement de la production, autant l’accord met l’accent sur des biens immatériels à travers le protocole sur la propriété intellectuelle » a-t-il laissé entendre.
L’économie et la culture font bon ménage…
Pour le Co-parrain de cette cérémonie, Dr Harouna Kaboré, président du Mouvement endogène, il y a un lien entre l’économie et la culture. C’est un grand marché africain qui permet de régler la question de l’économie, qui permettra d’accroitre le pourcentage des échanges intra africains.
« Aujourd’hui, la transformation des matières premières locales, les chaines de valeurs, sont au cœur de la politique de dévoilement au niveau de l’Afrique à travers l’agenda 20-63, mais aussi à travers l’ensemble des référentiels nationaux, que nous développons dans nos pays », indiqua-t-il.
Il a observé qu’on a toujours besoin d’un grand marché alors que « les chiffres montrent clairement que le marché africain est très faible, en termes de pourcentage ». Ainsi, comme il l’affirme avec conviction, « il faut créer les conditions pour que les peuples africains puissent commercer entre eux ».
La grande nuit du Made in Africa qui comportera, entre autres, le défilé de mode international, les créations musicales, des contes se tient à l’hôtel Silmandé ce 02 mars 2023.
Nefertari Ouedraogo