La valeur d’un être humain se reflète à travers sa bonté. Raïssa Compaoré incarne cette générosité en allant au secours de son prochain avec un cœur pur. Depuis son plus jeune âge, elle démontrait déjà cette bonté en œuvrant dans des associations qui luttent pour le bien-être des enfants. Comme le disent ses proches, elle a toujours priorisé le bien-être des autres avant le sien. C’est son destin, et elle y croit, c’est pourquoi elle donne sans attendre un merci en retour.

Elle le confirme d’ailleurs par ses mots : « si on attend de la reconnaissance ou un avantage en faisant cela ça veut dire qu’on sera tous les jours découragé ». Ce qu’elle fait, elle ne le fait pas pour s’enrichir, mais simplement pour aider. Elle s’engage dans des actions à but non lucratif, et en terme d’argent elle en perd plus qu’elle n’en gagne d’ailleurs. La seule satisfaction qu’elle tire de son engagement, c’est de voir les gens heureux. Elle le confirme à travers cette déclaration : « ça m’apporte une satisfaction que je ne peux expliquer, quand j’arrive à sauver une personne ». Son dévouement sincère témoigne de son désir profond d’aider son prochain.

Les Burkinabè solidaires dans la douleur

Raïssa Compaoré ne refuse jamais d’aider lorsque l’on lui fait appel. Chaque jour, elle reçoit de nombreuses sollicitations et s’efforce de répondre à celles qui ne requièrent pas de moyens conséquents. Cependant, face aux demandes incessantes et au manque de ressources, elle se sent souvent impuissante devant des situations qui l’attristent profondément. Ne disposant ni de fonds propres ni d’une structure dédiée au financement des requêtes qui lui sont adressées, elle se retrouve confrontée à des cas déchirants.
Deux situations particulières l’ont profondément touchée : le décès prématuré de jumelles faute de couveuses et la perte d’une jeune fille de 18 ans atteinte de cancer. Suite à ces tragédies, elle s’est investie davantage et a lancé avec succès une collecte de fonds pour offrir des couveuses à l’hôpital Yalgado. Cet acte de solidarité l’a marquée, et elle n’a pas manqué de saluer la générosité et le sens élevé de patriotisme dont ont fait preuve les Burkinabè en ces moments de douleur.
« Si chacun se soucie du bien-être de l’autre, nous ne sombrerons pas »

Philanthrope, c’est ce qu’elle est.

Raïssa Compaoré, journaliste de profession et directrice des médias à l’Assemblée législative de Transition (ALT), démontre son amour pour les autres à travers des actions quotidiennes en faveur des personnes vulnérables. Aujourd’hui, elle est davantage reconnue pour ses actions caritatives que pour sa profession. Son grand cœur l’a conduite à aider de nombreuses personnes en difficulté. On se souvient de sa collecte de fonds pour l’achat de couveuses au profit du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHUYO) après le décès de jumelles nées prématurément. Récemment, elle a lancé une campagne de collecte de fonds et de vivres pour les Personnes déplacées internes (PDI), ce qui lui a valu d’être reçue par le président de la Transition en octobre 2022, dès sa prise de pouvoir. Femme au cœur d’ange, elle est un modèle pour la jeunesse grâce à ses nombreuses actions de charité.

« Il est temps de s’unir, de se mobiliser à tous les niveaux pour relever le Faso »
Une chose que la professionnelle des médias dit avoir compris, c’est que sans la solidarité, l’on ne peut pas construire une société de paix. Forte de cette conviction, elle n’a pas hésité à appeler les Burkinabè à l’union, surtout en ces temps d’insécurité. « Il est temps de s’unir, de se mobiliser à tous les niveaux pour relever le Faso », a-t-elle déclaré. Elle estime que si chacun se soucie du bien-être de l’autre, nous ne sombrerons pas. Alors, « il est encore temps, et j’invite tout un chacun, à une refondation d’une société plus solidaire et responsable », a-t-elle soutenu. Son vœu le plus cher, c’est la fin du terrorisme au Burkina Faso et en Afrique, ainsi que le retour de chaque déplacé interne dans sa localité d’origine. Ainsi, elle s’est illustrée en organisant la plus grande collecte citoyenne de vivres du pays. Plus de 600 tonnes de vivres récoltées pour sauver des villes en détresse telles que Djibo, Solhan, etc… Des milliers de personnes en ont bénéficié.

Première femme Journaliste reporter du Burkina

Au niveau professionnel, malgré cet engagement sans faille pour les personnes démunies et son pays, Raïssa Compaoré est reconnue pour être l’une des femmes les plus influentes des médias. Première femme Journaliste reporter du Burkina, les nombreuses récompenses qu’elle a glanées tout au long de sa carrière le démontrent. De la télévision Canal3 en passant par la chaîne Africable ou l’agence AfriqueTV, elle a marqué le monde des médias par son professionnalisme et son dynamisme. Aujourd’hui, elle a en charge les médias de l’institution parlementaire.
Mais aider, c’est ce que la directrice des médias à l’Assemblée législative de Transition sait faire le mieux, en plus de son travail bien entendu. Tant que Dieu lui donnera le souffle de vie et la force, elle ne cessera de soutenir du mieux qu’elle peut. Et pour son avenir, elle assure faire confiance à son créateur qui, selon elle, incitera ses actions et pourvoira.