Le Conseil National de la Jeunesse Catholique (CNJC) du Burkina réunit du 03 au 08 septembre 2023 à Ouagadougou des jeunes filles dans un cadre dénommé “séminaire national de la jeune fille” autour du thème « Défis de protection de la jeune fille, dans le contexte de crise sécuritaire et humanitaire au Burkina Faso » . Cette activité a pour objectif de renforcer les capacités des participantes sur divers plans. La cérémonie d’ouverture officielle de ce séminaire est intervenue ce lundi 04 septembre 2023 au juvénat saint Camille garçons de Ouagadougou.
En cette matinée de ce lundi 04 septembre 2023, la cérémonie d’ouverture du séminaire national de la jeune fille catholique a fait salle comble. Aux participantes et invités, les organisateurs ont témoigné de leur satisfaction pour la mobilisation. Prenant la parole, la Présidente du comité d’organisation, Dr Julie Bélemsagha, a d’abord situé le contexte de la tenue du séminaire. Selon ses propos, cette initiative portée par le CNJC intervient au moment où la jeune fille a encore du mal à assumer pleinement son leadership ; une réalité qui s’explique par les pressions subies par celle-ci dans la société.
Dr Bélemsagha, par ailleurs chargée des questions féminines de bureau exécutif du CNJC, souligne que « l’objectif principal de cette activité est de contribuer à l’effort de paix et de participer au développement intégral de la jeune fille ». Cet objectif, le CNJC compte l’atteindre par le biais du contenu de ce séminaire taillé sur mesure. En effet, les organisateurs, afin de répondre aux attentes des participantes, ont prévu un contenu diversifié qui leur offre des conférences, des panels, des ateliers pratiques, une éducation à la santé des filles, des formations pratiques en entrepreneuriat, entre autres.
La marraine souhaite la pérennisation du séminaire
Madame Viviane Taro/Sanou, la marraine, a exprimé sa fierté de voir la réalisation de cette activité. Elle, qui est un ancien membre du bureau exécutif national du CNJC, et de ce séminaire, dit être sensible à la situation de la jeune fille. C’est pour cette raison qu’elle a accepté, sans hésitation, d’accompagner les organisateurs. Dans son discours, Viviane Taro/Sanou a aussi invité ses filleules à s’engager davantage afin d’assurer leur émancipation. Toute chose qui trouve tout son sens dans le contexte difficile du pays, marqué par la crise sécuritaire et humanitaire.
Un patron reconnaissant vis-à-vis des bienfaiteurs
Fermant la série des allocutions, le patron du séminaire, Monseigneur Gabriel Sayaogo, évêque de Koupéla, par ailleurs évêque chargée de la jeunesse et l’enfance, a tenu un discours plein de reconnaissances et de remerciements envers l’ensemble des acteurs qui ont permis l’effectivité de l’activité. L’évêque dit voir en cette activité une occasion d’éducation. « A travers les activités qui jalonneront ce séminaire, vous assurerez une auto-éducation », a-t-il affirmé. Le Père évêque a, par ailleurs, dit une prière à l’intention de toutes les victimes de terrorisme.
Le séminaire national de la jeune fille catholique, pour cette première édition, réunit plus de 300 participantes venues des quinze (15) diocèses du Burkina Faso. Au nombre d’elles figurent des représentantes de l’Association des Elèves et Etudiants Musulmans au Burkina (AEEMB) venues participer au nom de ladite structure.
Adrien Djiguemdé