L’ouverture du salon(Crédit: www.uv.bf)
La capitale burkinabè semble devenir une référence en matière d’organisation de salons internationaux en Afrique. Cette fois, le dernier en date porte sur le domaine de la santé. En effet, le 29 septembre 2022 s’est ouvert le Salon international des innovations technologiques en santé (SITES) à Ouagadougou. Initiée par le Dr Daniel Schillem Karambiri, cette première édition a eu au programme des panels sur différentes thématiques et l’exposition des trouvailles et innovations technologiques en rapport avec la E-santé. Ce fut en présence du représentant du ministre en charge de l’enseignement supérieur, patron de la cérémonie d’ouverture.
Placé sous le thème « La E-Santé, nouvelle approche pour l’accroissement de l’offre de soins en Afrique », le SITES a servi de cadre pour l’animation de panels portant, entre autres thématiques, sur l’accroissement de l’offre sanitaire en Afrique ; le système intelligent de gestion de déchets grand public ; l’infrastructure ; le numérique, un atout majeur dans la E-santé ; et le système de drone et réseau de capteurs en santé.
Pour le Dr. Alain Ouédraogo, représentant du ministère burkinabè en charge de l’enseignement supérieur, c’est une innovation majeure à saluer. « Je saisis l’occasion pour saluer la clairvoyance des initiateurs de ce salon, premier du genre au Burkina Faso et en Afrique. Aussi l’occasion m’est-t-il donnée de les féliciter pour le choix du thème. » a-t-il apprécié. Pour lui, « la E-Santé est une opportunité pour améliorer l’efficience du système de santé car elle inclut différents types de contenus numériques liés à la santé ».
Ce salon qui se veut un cadre de rencontre, d’exposition et de partage d’expériences, a eu pour pays invité d’honneur, la Guinée Conakry. C’est à travers une délégation conduite par Dr. Sylla Nouhan que ce pays a honoré cette invitation. La chef de délégation a témoigné toute la satisfaction de son pays d’être invitée à ce salon tout en laissant entendre : « ça nous fait beaucoup plaisir de participer à ce salon parce que nous avons eu l’occasion de découvrir l’expertise et le génie burkinabè dans le domaine de la E-Santé ; un domaine dans lequel le pays a enregistré des avancées considérables ».
Censé se tenir sur deux jours, la deuxième journée (le vendredi 30) s’est tenue en ligne sur des plateformes de télé conférence, par des dispositifs programmés à cet effet. Cela est dû au contexte socio-politique marqué par la perpétration d’un coup d’Etat ce jour. Le moins que l’on puisse dire, c’est que grâce à la technologie, le salon a pu exécuter les points inscrits au programme. Rendez-vous est donc pris pour la prochaine édition.
Idrissa SIRI