Mawamoussé Marlène Warin SIRI a effectué ses études primaires au Groupe Scolaire Sana Hypolite dans la commune de Saaba au Burkina Faso. Ensuite, elle a poursuivi à l’Établissement Gabriel TABORIN toujours à Saaba où elle a obtenu son baccalauréat série D en 2018. Depuis lors, elle est engagée dans plusieurs associations où elle milite. Elle s’est inscrite à l’université Saint Thomas d’Aquin (USTA) en Sciences économiques et Gestion. Marlène y a décroché une licence en option Macroéconomie et Gestion de Développement. Elle est actuellement inscrite en Master 1 en Science de la Population à l’Institut Supérieur des Sciences de la Population en vue de venir démographe.


Membre active de cinq associations et organisations de jeunes, Mawamoussé Marlène Wazina SIRI s’est découvert très tôt une passion pour le monde associatif. Son engagement et sa détermination lui permettent d’œuvrer en faveur de l’épanouissement des jeunes et du développement de sa communauté. La jeune fille organise aussi des activités à titre personnel en faveur des personnes en situation de vulnérabilité.


«Je me suis engagée à travailler dans le communautaire afin d’apporter ma modeste contribution aux personnes qui sont dans une situation de vulnérabilité afin de contribuer au développement de notre nation ». C’est l’une des motivations de Marlène dans son combat de jeune engagée. Elle est secrétaire et chargée à l’organisation de l’association “Mère Theresa de la charité” où elle mène des actions de sensibilisation sur les grossesses précoces et non désirées en milieu scolaire. Son engagement lui a valu le prix African Women’s Award dans la catégorie «Engagement communautaire». C’est suite à sa sélection pour prendre part à la cérémonie de récompense de la 2e édition de African Women’s Award du 09 au 14 mars 2022, que Marlène s’est vue distinguer d’une médaille. Un prix qu’elle a reçu à Conakry en Guinée lors d’une cérémonie qui a récompensé les femmes et les jeunes filles qui mènent des actions innovantes pour le développement dans leurs pays respectifs et qui excellent dans leurs domaines. «C’était donc un immense honneur pour moi d’avoir été distinguée durant cette cérémonie, car il y avait plus de 500 filles et femmes nominées au départ », confiet-elle.

En ce qui concerne ses ambitions professionnelles, Marlène souhaite devenir démographe mais compte toujours travailler dans le domaine de l’humanitaire. En tant que jeune femme, elle déplore la difficulté à trouver des partenaires techniques et financiers pour la mise en œuvre de certains projets. Il y a également le faible engagement des jeunes, en particulier des jeunes filles, pour les questions de développement. «Il est difficile pour les filles de concilier études, vie sociale et engagement associatif » nous avoue-t-elle. La jeune militante rêve d’une Afrique où toutes les populations bénéficient de soins de santé de qualité et d’une bonne situation sécuritaire avec des enfants scolarisés. Pour elle, il faut que l’Afrique porte un regard particulier sur la gent féminine, car elle occupe une place incontournable dans la société.

Aux filles qui sont scolarisées, Marlène les exhorte à cultiver l’excellence dans leurs études. Pour celles qui sont du milieu informel, elles doivent, selon elle, s’investir dans leurs activités afin de réussir leurs entreprises. Elle leur lance cet appel : «je les invite à militer dans des associations et à s’engager dans des actions communautaires afin d’apporter leur contribution au développement de notre nation». Dans le but de réduire les violences basées sur le genre, elle fait partie de la commission violence basée sur le genre du Réseau des Jeunes Ambassadeurs pour la
santé reproductive. La jeune militante pense que les maux des jeunes filles seront réduits lorsqu’elles seront engagées à lutter pour leurs droits.


La Rédaction.