La ligue des directeurs, conseillers et chargés de communication et marketing (LIDICOM) a organisé une conférence de presse. En effet,. elle a constitué l’objet de la rentrée de la communication, sous le thème : crise multidimensionnelle au Burkina Faso : La communication ? C’est sous le patronage de Jean Emmanuel Ouédraogo, ministre en charge de la communication qu’elle s’est tenue le jeudi 22 décembre 2022 au Cenasa.
En cette rentrée de la communication, la LIDICOM a organisé un panel pour un partage d’expérience pour savoir communiquer en ce temps de crise au Burkina Faso. Comme on le dit souvent, “la plume est plus forte que l’épée” et c’est dans ce contexte que s’inscrit la lidicom afin d’apporter un tant soit peu sa contribution aux détenteurs du quatrième pouvoir.
C’est dans cette même veine que le ministre en charge de la communication, Jean Emmanuel Ouédraogo se place : « Vous savez que ce n’est pas qu’une guerre militaire, c’est une guerre aussi de communication que nous devons gagner et nous ne pouvons gagner cette guerre sans gagner la guerre de la communication ». Il a aussi ajouté que la communication doit avoir une place stratégique. « C’est également une école parce que la technologie invite tous les communicateurs aujourd’hui à réinventer cette science de la communication, à interroger les pratiques. Donc, c’est une belle occasion de partage d’expérience, mais également pour formuler des recommandations afin que tous les acteurs puissent être au diapason des enjeux du moment » a-t-il expliqué.
Une journée dédiée à la communication
Cette cérémonie a été l’occasion pour la LIDICOM de lancer le processus d’initialisation de la journée mondiale. L’idée de ce projet est née du constat de l’inexistence d’une journée dédiée à la communication. « Nous avons attendu des années et il ne s’est pas passé une journée dédiée à la communication.
Pourtant, sans fausse modestie, nous pouvons dire que c’est nous qui faisons les journées des autres » a affirmé Sougrinoma Ibrahim Guigma, le président de la LIDICOM. Ainsi « dans dix, quinze, vingt ou trente ans, quand notre projet portera fruits et qu’on parlera de la journée mondiale de la communication, que ceux qui s’intéresseront à l’historique, puissent dire qu’elle est née au Burkina Faso, précisément à Ouagadougou avec un groupe de communicateurs », a-t-il souhaité.
Le ministre en charge de la communication n’a pas manqué de montrer sa satisfaction et saluer cette initiative, qui reste disponible pour que ce projet soit réalisé. « Dans la limite de ses capacités, le ministère ne ménagera aucun effort pour que cette initiative puisse se concrétiser de la manière la plus efficace possible » a-t-il laissé entendre.
Nefertari Ouedraogo