Les 26 et 27 mai 2023, la deuxième édition des 48 heures de l’orphelin s’est tenue à Ouagadougou. Initié par Le collectif Orphan Friends, cet évènement a refermé ses portes avec une activité dénommée “nuit de la solidarité” tenue dans la soirée du samedi 27 mai 2023 au jardin communal REEM DOOGO.
La nuit de la Solidarité de la deuxième édition des 48 heures de l’orphelin organisé par le collectif Orphan Friends a été marquée essentiellement par des prestations musicales et la danse. Plus d’une centaine d’enfants et de jeunes étaient présents. Ils sont membres du collectif Orphan Friends ou pensionnaires d’orphelinat ou encore enfants issus des familles déplacées internes de Pazzani dans la banlieue nord de la capitale burkinabè. Sur la scène, les artistes chanteurs et slameurs, les troupes théâtrales et de danse constitué d’enfants, ont abordé la thématique des conditions de vie des orphelins. Ils ont tous dénoncé l’indifférence et les mauvais traitements dont ils font l’objet et appelé à une société plus juste.
Selon Bénild Aurel Litcheou, promoteur de l’évènement, les 48 heures de l’orphelin visent à mobiliser les bonnes volontés en faveur de ces enfants qui n’ont pas demandé à être dans la situation où ils se trouvent. Pour cet acte 2 de l’évènement qui se veut annuel, la mobilisation s’est faite à travers une collecte de dons en faveur des enfants déplacés internes de Pazzani. Bénild Aurel Litcheou se dit satisfait de l’engouement et de l’intérêt suscités par l’activité.
Cette nuit de la solidarité a surtout été marquée par la présence d’artistes connus comme Nourat, patronne de l’activité, et Pamika. Elles ont rehaussé la soirée par des prestations au grand bonheur du public. « J’œuvre moi-même dans de soutien des orphelins et des plus démunis. Donc, ce fut un grand honneur pour moi de parrainer cette activité », a laissé entendre Nourat, elle-même orpheline des deux parents depuis son bas âge. Elle a par ailleurs marqué sa disponibilité à toujours soutenir l’initiative.
Il faut noter qui l’artiste chanteur Bil Aka Kora, lui-aussi patron des 48 heures de l’orphelin n’a pas pu être présent compte tenu d’une exigence professionnel. Cependant, il demeure un soutien important pour les organisateurs.
Adrien Djiguemdé